Thomas Pieters: objectif 2019
Un peu déçu de sa saison 2018, l’Anversois veut frapper un grand coup.
- Publié le 04-12-2018 à 19h49
- Mis à jour le 05-12-2018 à 08h09
Un peu déçu de sa saison 2018, l’Anversois veut frapper un grand coup. Thomas Pieters va s’offrir quelques jours de repos en famille et des vacances, au ski, avant de reprendre le chemin des greens. Le joueur anversois a évidemment savouré, à sa juste valeur, le titre mondial remporté, à Melbourne, avec son "meilleur ami" Thomas Detry.
"Ce fut un moment fantastique. On jouait pour la Belgique. C’est toujours très particulier, surtout quand on gagne !", confie-t-il. Les deux jeunes champions ont prouvé, en Australie, à la fois leur talent et leur complémentarité. "Ce serait sympa de jouer un jour, à deux, en foursome pour l’équipe européenne de Ryder Cup…"
Mais il sait que le golf est, d’abord, un sport individuel. Et il a logiquement déjà les yeux rivés vers la prochaine saison lors de laquelle il entend bien gravir d’autres échelons. "Disons que 2018 a été un cru moyen. Il y a eu quelques bons résultats mais, sincèrement, j’espérais davantage. Il est clair, par exemple, que j’ai été déçu de ne pas pouvoir participer à la Ryder Cup de Paris. C’était un des grands objectifs. Heureusement, j’ai plutôt bien terminé l’année. Il y a eu cette sixième place à l’USPGA, puis quelques belles performances en Turquie, à Dubai et, bien sûr, à Melbourne. Les dernières sensations sont bonnes, à la fois dans le long et le petit jeu…"
Actuellement pointé à la 70e place du ranking mondial (il était 36e fin 2017), Thomas Pieters entend bien retrouver rapidement une place dans le top 50, sésame indispensable pour accéder automatiquement aux plus grands tournois mondiaux, notamment les WGC. Dans ce contexte, son début de saison sera très important. À l’instar de Thomas Detry et Nicolas Colsaerts, il reprendra la compétition lors de l’Abu Dhabi Championship, l’un de ses tournois favoris et qui a été élevé au rang de Rolex Serie.
Thomas Pieters, 26 ans, est conscient qu’il peut encore s’améliorer dans de nombreux secteurs, notamment dans la gestion de ses émotions sur le parcours. On l’a vu plusieurs fois, cette année, s’énerver après un mauvais coup, voire briser un club de rage.
"Je suis sans doute un peu trop perfectionniste et j’ai parfois du mal à me maîtriser. C’est dans ma nature. Mais j’apprends, notamment auprès de Thomas Detry qui est bien plus calme…"